Cooptation

Coopter ses charpentiers
Notre premier salarié coopté vient de signer son CDI ! Une nouvelle pratique de recrutement chez Ligavan pour embaucher des profils pertinents à des postes spécifiques comme ceux du traitement du bois. Une cooptation spontanée qui donne envie d’encourager la pratique. Une belle histoire de copains aussi.
Recruter par cooptation
Coopter, c’est embaucher sur recommandation d’un salarié. En l’occurrence, Gwendal, l’un des jeunes applicateurs de traitement du bois de l’entreprise, nous a recommandé son ami Jean-Marie, 23 ans.
« Jean-Marie c’est un super copain. On se donne des coups de main. Quand il m’a dit un jour qu’il voulait arrêter l’intérim et trouver un poste pérenne, j’ai tout de suite pensé qu’il aurait sa place dans l’entreprise parce qu’il est charpentier et qu’il a déjà travaillé comme maçon. Je trouvais vraiment, et pas seulement parce que c’est un copain, qu’il correspondait au profil des gars de l’équipe. À vrai dire, je ne savais même pas si l’entreprise recrutait. J’en ai quand même parlé à Jean-Marie. Ça l’intéressait »
Le lendemain, Gwendal fait part de sa discussion à Bruno, codirigeant de Ligavan.
« En écoutant Gwendal parler de son ami et en parcourant le cv qu’il m’a tendu, j’ai tout de suite compris que le profil de Jean-Marie était intéressant pour l’entreprise et l’équipe. J’ai téléphoné dans la foulée à Jean-Marie pour lui proposer un entretien ».
Trois semaines plus tard, Jean-Marie était embauché.
Pourquoi coopter pour les métiers du traitement du bois ?
La cooptation est intéressante pour différentes raisons. Avant tout, personne ne parle mieux d’un métier qu’un salarié qui l’exerce. Il l’évoque plus justement qu’un recruteur ou même que l’employeur. Il peut raconter son quotidien, le détail de ses tâches, partager son ressenti du métier, de l’équipe, de l’entreprise.
Les salariés sont nos meilleurs ambassadeurs.
La cooptation permet ainsi au postulant de se faire une idée précise du poste, de l’équipe et de l’entreprise. C’est transparent, sans filtre.
De plus, pour des métiers spécifiques comme ceux du traitement du bois, la cooptation permet de dénicher des profils singuliers et adaptés. À l’image de Jean-Marie à la fois charpentier et maçon qui s’intéresse aux procédés de traitement du bois.
Apprendre l’expertise du bois en binôme
Pour ses premiers mois et premiers pas chez Ligavan, Jean-Marie travaille en binôme avec un applicateur expérimenté de l’entreprise, sur des chantiers de traitement des champignons du bois. Il apprend de son collègue les techniques spécifiques à nos métiers et les process maison (avec ses 70 années d’expérience, l’entreprise a capitalisé un savoir-faire !).
Le binôme fonctionne bien. L’un est content d’apprendre d’un collègue expérimenté, en situation. L’autre est heureux de pouvoir transmettre son savoir-faire et son expérience.
Une nouvelle pratique d’embauche ?
Nous sommes convaincus de la pertinence de la recommandation par un salarié et entendons renouveler ce type d’embauche à l’occasion de prochains postes à pourvoir.
D’autant qu’aujourd’hui les jeunes parlent davantage, et assez largement, de leur métier et de l’entreprise où ils travaillent.
Surtout ils sont sensibles à l’environnement de travail autant qu’à la fiche de poste. Comme le résument Gwendal et Jean-Marie, complices, « on ne fait pas un boulot que pour l’argent mais parce qu’il nous intéresse. On a besoin de trouver de l’intérêt dans ce qu’on fait et que l’entreprise et l’équipe nous conviennent. »
Et l’avis du nouveau salarié ?
Jean-Marie se plaît à son poste et dans l’équipe. Il vient de signer son CDI. « Gwendal m’avait bien vendu le job : une bonne boîte, des chantiers intéressants avec de la spécificité technique. »
Un seul petit bémol peut-être, maintenant lorsqu’ils se voient en dehors du travail, les deux copains sont tentés de parler boulot.