C’est quoi cette mérule ?

C’est quoi cette mérule ?

À quoi ça ressemble ? Pourquoi j’en ai chez moi ? Comment m’en débarrasser ? 

On ne veut pas vous alarmer, juste vous informer car la Bretagne est une région particulièrement touchée par la mérule (on va éviter de vous parler de zone rouge même si c’est l’expression consacrée). 

À quoi ressemble une mérule ?

On repère surtout les longs filaments blancs, d’aspect cotonneux de la mérule (ou du mérule). Parfois on perçoit des gouttes sur ces filaments.

La mérule peut se trouver sur du bois dont elle est friande (elle en mange la cellulose) donc des poutres par exemple, mais aussi sur des murs en pierre ou en terre. Le champignon (car il s’agit d’un champignon) est plus fréquent dans les maisons anciennes, simplement parce que les murs en pierre ou en terre y sont plus courants.

Sous son effet, le bois, le mur changent de couleur pour tendre vers le brun et se cassent ou s’effritent. Et c’est le véritable problème.

On trouve la mérule surtout dans des endroits sombres et humides, notamment les caves et les combles. Non pas que le champignon se cache perfidement, mais parce que ces conditions favorisent sa croissance. 

C’est quoi ce champignon des murs ?

C’est un champignon qui se nourrit de bois. Mais qui va aussi chercher sa nourriture dans le plâtre, la brique et même les métaux. Il « grignote » les supports tout en y progressant. Il peut longer ou même traverser carrément un mur ou s’étaler sur toute une charpente. 

Pour ceux qui aiment bien connaître les choses en détail, c’est un champignon basidiomycète de la famille des Serpulaceae. 

Plus communément, on parle souvent de mérule pleureuse, car les filaments (mycellium) sécrètent des gouttes.  

C’est grave ? Quels sont les risques ?

On ne va pas se mentir, oui. La mérule peut endommager charpentes et murs, des combles ou de caves, jusqu’à les détruire.  

Les filaments peuvent aussi endommager des gaines et câbles dans vos murs en s’enroulant autour d’eux. 

Qui plus est, la mérule peut rester « en sommeil », sous forme de spores microscopiques, pendant des dizaines d’années et se réveiller à tout moment.

La bonne nouvelle s’il en est une, c’est que le champignon n’est pas dangereux pour la santé humaine, sauf en cas d’asthme. 

Comment s’en débarrasser ?

Inutile d’essayer de laver vos murs ou d’y pulvériser de l’eau de javel ou autre produit. Contactez un spécialiste qui dispose de techniques et produits spécifiques pour s’en débarrasser. Il n’y a pas d’alternative. 

La seule option pour que ça vous coûte le moins cher possible, est de faire passer une entreprise spécialisée en traitement de la mérule, le plus tôt possible, avant que le champignon se développe davantage et cause plus de dégâts. C’est-à-dire dès que vous le repérez ou mieux, dès que vous avez un doute. D’ailleurs, nos visites pour diagnostic sont gratuites. N’hésitez donc pas à nous contacter.

Est-ce urgent ? 

Oui. Il n’y a pas lieu de paniquer mais d’agir. Savoir que le mycélium, c’est-à-dire les longs filaments grandissent en moyenne de 12 cm en une semaine, donne une idée de la progression. Quoique, dans certains cas, le champignon prend son temps et se développe lentement, selon l’essence du bois qu’il trouve. On sait qu’il se développe très vite dans les résineux par exemple.

En tout état de cause, votre logement ne va pas s’effondrer en une semaine, ni même un mois ou un an. Mais vous l’aurez compris, plus vite vous agissez, plus les dégâts sont limités. 


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