Mérule ou coniophore ? 

Mérule ou coniophore ? 

Tout gros champignon n’est pas une mérule. Ce qui est plutôt une bonne nouvelle. Le coniophore en particulier est assez présent mais « moins méchant » dans la mesure où il se développe moins et fait donc moins de dégâts.

Si vous repérez un champignon sur un mur humide, dans une cave notamment mais pas exclusivement, ne tirez pas de conclusion hâtive ! C’est peut-être une mérule. Ou peut-être un coniophore. Les distinguer à l’œil nu n’est pas toujours évident. Ils se ressemblent. Les filaments du coniophore, souvent appelé champignon des caves, sont plus foncés, bien sombres, mais cet indice ne suffit pas à poser un diagnostic. D’ailleurs chez Ligavan nous choisissons de procéder à des analyses en laboratoire pour identifier avec certitude le champignon.

Moindre traitement

Il faut savoir que les deux champignons xylophages ou lignivore, c’est-à-dire qui mangent le bois, n’entraînent pas les mêmes dommages et ne se traitent pas de la même façon. D’où l’importance de poser le bon diagnostic ! Le coniophore reste dans sa zone. Il ne migre pas autant que la mérule. Ce qui circonscrit la zone à traiter, entraîne moins de travaux et donc un moindre coût. 

Marqueur d’humidité

Mais attention, la présence d’un champignon coniophore, qui aime l’humidité, est parfois le marqueur d’une fuite d’eau, d’une infiltration… Et dans ce cas, il est bien évidemment nécessaire de résoudre la cause de l’humidité en plus de traiter les murs contre le champignon. 

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